  | FORUM DES CROISES DE L'AMOUR A l'heure ou l'actualité rejoint les prophéties, le monde à besoin de prières et de conversions. Ce forum remit entre les mains du Coeur Immaculé de Marie, souhaite réaliser la Volonté du Seigneur avec humilité, unité, prières, témoignages et actions. |
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Antoine1 Langue pendue

Inscrit le: 18 Avr 2005 Messages: 105 Pays-Région: Grenoble
| Posté le: Mer 11 Mai à 22:13 | |
| Bonsoir à tous,
Pourquoi ne pas parler de San Damiano, près de Piacenza en Italie?
Tant les nombreux miracles de guérison et conversion que la personnalité de la voyante Rosa Quattrini qui reflète une parfaite humilité (elle a toujours obéi aux injonctions successives de l'évêque pour ne pas divulguer les messages reçus à partir de 1968, par elle même, puis à partir de 1970 par d'autres jusqu'à sa mort en 1981) plaident en faveur d'une série d'apparitions authentiques bien que non encore reconnues par l'Eglise.
Vu les fruits, un bel exemple à retenir, non? 
"Antoine" |
|  | |  | Béa Échangeur

Inscrit le: 05 Mai 2005 Messages: 181 Pays-Région: France (Picardie)
| Posté le: Mer 11 Mai à 23:58 | |
| Oui. La revue STELLA MARIS en a parlé plusieurs fois en détail. D'une manière tout à fait favorable. Bé@ |
|  | |  | tancrède Bavard
Inscrit le: 18 Avr 2005 Messages: 49 Pays-Région: Paris
| Posté le: Jeu 12 Mai à 1:25 | |
| Padre Pio interrogé sur les apparitions de san damiano aurait répondu: opera diabolica. |
|  | |  | Antoine1 Langue pendue

Inscrit le: 18 Avr 2005 Messages: 105 Pays-Région: Grenoble
| Posté le: Jeu 12 Mai à 8:02 | |
| D'où tiens tu cela, Tancrède?
Je croyais au contraire que San Damiano et San Giovani Rotondo étaient très liés. Il y a même à San Damiano une statue du Padre Pio que de nombreux pélerins vénèrent d'une dévotion toute particulière, j'en suis témoin.
En union de prières
"Antoine" |
|  | |  | Voclin Rang: Administrateur

Inscrit le: 17 Avr 2005 Messages: 118 Pays-Région: Belgique
| Posté le: Jeu 12 Mai à 8:25 | |
| Bonjour,
Voici ce qui est dis sur le site du Parvis/Stella Maris, qui a réalisé une section spéciale sur San Damiano:
Une commerçante de Piacenza m'a affirmé avoir accompagné Rosa chez Padre Pio. Elle m'a montré des photos prises à San Giovanni Rotondo. Mamma Rosa elle-même m'a dit s'être rendue en tout douze fois à San Giovanni du vivant du célèbre capucin. En compagnie d'une trentaine de personnes, dont trois prêtres, j'ai participé avec Mamma Rosa en février 1970 (soit un an et demi après la mort de Padre Pio) à un pèlerinage à San Giovanni et à la Santa Casa de Lorette. En cette circonstance, le dernier confesseur de Padre Pio s'est entretenu avec Mamma Rosa pendant notre halte au Monte Gargano, où se trouve la célèbre grotte de l'apparition de saint Michel. Il avait été prévenu «en songe» par Padre Pio de la venue de notre pèlerinage. Comme nous avions quitté San Giovanni aussitôt après la messe matinale célébrée devant le tombeau du Padre, il nous a rejoint au Monte Gargano, où je l'ai personnellement vu, accompagné de deux religieuses. Les témoignages de prêtres ou religieux, fils spirituels de Padre Pio, sont nombreux à confirmer la pensée très positive du Padre au sujet des événements de San Damiano.
Voilà, pour la pensée du Padre Pio... Ne venons pas mettre le doute dans le coeur des gens, ni apporter des rumeurs quand on est pas certains.
Quel en est le but ? Cherchons d'abord avant de juger ! Relisons d'abord ce qui concerne ces apparitions et regardons les fruits...
A propos de fruits, le miracle du poirier de San Damiano est en soi déjà un signe incroyable de la présence de la Sainte Vierge en ce lieu.
Continuons notre travail et nos recherches, mais San Damiano est réellement un lieu béni, un petit coin de paradis ou la Sainte Vierge est présente. Je m'y suis déjà rendu trois fois, et à chaque fois que de grâces et de conversions.
Union de prières |
|  | |  | Voclin Rang: Administrateur

Inscrit le: 17 Avr 2005 Messages: 118 Pays-Région: Belgique
| Posté le: Jeu 12 Mai à 8:46 | |
| Voici le témoignage du curé du village du temps de Mamma Rosa. Il nous offre aussi les pensées du Padre Pio au sujet des apparitions de San Damiano ! C'est la Sainte Vierge qui est bien présente sur les lieux:
Dès mon arrivée à San Damiano, en 1959, je connus Mamma Rosa comme une personne malade. Je suis allé régulièrement la confesser et lui porter la communion. Dès sa guérison subite du 29 septembre 1961, son état physique a complètement changé et elle pouvait travailler normalement.
Le 16 octobre 1964
Ce jour-là, venant de Piacenza, je suis arrivé chez moi vers 13 h 30. Moins d'une heure après, quelqu'un vint me prévenir que Mamma Rosa désirait me parler et que je devais sans faute me rendre chez elle. J'y suis donc allé et elle m'a montré le poirier en fleur et m'a fait connaître les paroles très brèves du premier message.
Ces événements, qui se précipitaient, me laissaient perplexe... Le poirier était bel et bien fleuri. Mamma Rosa est une brave personne qui ne peut mentir. Dans un cas semblable, il faut continuer d'observer et attendre d'y voir vraiment clair en demandant la lumière par la prière.
L'avis de Padre Pio
Six mois après la première apparition du 16 octobre 1964, je suis allé une nouvelle fois avec Mamma Rosa chez Padre Pio. Je souhaitais qu'elle se confesse et qu'elle lui demande son avis au sujet des apparitions. J'avais préparé Mamma Rosa à accepter et à suivre les conseils, quels qu'ils soient, que Padre Pio lui donnerait.
La liste d'attente était longue et les pénitents devaient souvent patienter près d'une semaine pour pouvoir se confesser au Padre. J'allais donc renoncer à rester à San Giovanni lorsque, ô surprise, j'appris que Mamma Rosa pourrait se confesser à Padre Pio le lendemain de notre arrivée.
Placé dans l'église, en face du confessionnal, j'ai vu Mamma Rosa y entrer et, un moment après, la main de Padre Pio lui donner l'absolution. Par la suite, Mamma Rosa m'a dit que Padre Pio lui avait confirmé l'origine céleste des apparitions et lui avait demandé de prier beaucoup, de faire pénitence et d'avoir infiniment de patience.
Pour moi, Padre Pio était un saint et je savais qu'il pouvait scruter le fond des consciences. Si Mamma Rosa avait été une simulatrice, Padre Pio lui aurait pour le moins refusé l'absolution et aurait même été capable de lui faire un reproche public, car le cas de San Damiano était déjà connu en Italie et notamment à San Giovanni Rotondo.
Par la suite j'ai parlé plusieurs fois à Padre Pio de Mamma Rosa et des apparitions de San Damiano et Padre Pio m'a donné une confirmation objective de la vérité de ces apparitions
Sans doute aucun, l'opinion de Padre Pio fut positive à l'égard des apparitions de San Damiano.
Fruits spirituels
Les fruits spirituels se sont fait sentir progressivement et des personnes désespérées ont trouvé à San Damiano un réconfort à leur peine. Ceux qui ont contribué à faire connaître San Damiano dans le monde entier sont justement ceux qui ont bénéficié de signes particuliers (phénomènes solaires, visions) ou de grâces spirituelles ou corporelles. Ce qui porte à croire aux apparitions, c'est que ceux qui font état de signes ou de grâces reçues ont trouvé ici leur conversion ou pour le moins une ardeur nouvelle dans la pratique religieuse et l'accomplissement de leur devoir d'état. Combien ont aussi senti le besoin de la prière quotidienne ou l'appel à la vie religieuse et au sacerdoce ! Le changement de vie, voire la conversion pour certains, rend leur témoignage digne de foi.
Conclusions
La T.S. Vierge a été proclamée Mère de l'Eglise par le pape Paul VI. A San Damiano, elle a répondu à cette mission avec une particulière attention, instituant même un dialogue, à travers son instrument, avec les personnes qui venaient lui confier leurs soucis. Dans l'oratoire de Mamma Rosa, c'était réellement la Maman du ciel qui parlait à chacun de ses enfants de la terre. Ceci est particulier à San Damiano.
Mamma Rosa ne possédait aucune culture profane ou religieuse. Pour moi qui la connaissait bien, il est évident qu'elle n'était pas capable d'inventer des apparitions et encore moins de concevoir des messages.
La Vierge Marie vient au secours de ses enfants en danger. Elle rappelle la loi de Dieu, la raison de l'Incarnation et de la Rédemption, l'existence du ciel et de l'enfer, le rôle des anges et le travail destructeur du démon, la nécessité de la prière et de la pénitence, le recours aux sacrements, le rôle de l'Eglise et le but de la vie terrestre qui doit nous conduire un jour au ciel. N'est-ce pas là l'essentiel ?
Don Edgardo Pellacani |
|  | |  | Voclin Rang: Administrateur

Inscrit le: 17 Avr 2005 Messages: 118 Pays-Région: Belgique
| Posté le: Jeu 12 Mai à 8:48 | |
| Extrait du témoignage et de l'homélie Mgr Franceschini 16 octobre 1999,Vicaire Apostolique du pape pour l'Anatolie en Turquie.
Centre Don pellacani: "Je suis venu car moi aussi, en tant qu'évêque, non comme simple fidèle, mais en tant qu'évêque, je tiens à être présent à cet anniversaire: XXXV° anniversaire de la première Apparition et XXV° anniversaire de la constitution de l'Association Ospizio Madonna delle Rose. Je laisse le soin à l'Eglise officielle de Plaisance et de Rome de porter le jugement qu'elle voudra porter, mais moi, comme Successeur des Apôtres, je peux dire que je me sens dans un lieu de spiritualité, où Dieu est présent, où Dieu se fait sentir, où l'on perçoit Dieu et où il est plus facile d'accueillir le message de la prière, de la pénitence, de la conversion personnelle, pour le bien du monde entier.
Je suis heureux d'être un évêque missionnaire car je représente ce monde que, trop souvent, vous, disons, nous oublions car il n'est pas facile de s'occuper du Moyen-Orient où au moins sept guerres sont en cours. Il n'est pas facile de s'occuper de ces nations qui ne nous aiment pas et nous accueillent avec dureté, mais il est de notre devoir de nous en occuper, et c'est seulement à travers l'amour, la participation et le partage que nous arrivons à créer des rapports d'affection et d'amitié avec les gens... Il nous faut dialoguer, car le Seigneur nous offre un monde fait de personnes à qui, même si elles nous rejettent, nous devons apporter l'annonce de la foi et du salut.
Alors, il faut se réveiller, il faut travailler beaucoup, il faut écouter l'invitation de Mamma Rosa qui dit de prendre sur nos épaules la responsabilité de nous convertir, mais aussi de convertir le monde entier…"
A la suite de la réunion, tous se sont rendus à l'église paroissiale pour la messe présidée par Mgr Franceschini et concélébrée aussi par le Père Francesco et par un Monseigneur slovène, ancien directeur de séminaire, qui accompagnait un groupe à San Damiano.
L'homélie de Mgr franceschini a essentiellement porté sur le message de Notre-Dame des Roses: PRIER, AIMER, OFFRIR, SOUFFRIR, FAIRE SILENCE, message qui a ses racines dans l'Evangile et qu'il a fait sien, car il est d'une grande actualité pour l'Eglise d'aujourd'hui et surtout pour sa réalité en Anatolie. Il a souligné l'importance de le réaliser dans son diocèse et il a exhorté chacun de nous à le réaliser dans sa vie et ici, à San Damiano, comme la Vierge nous le demande.
En ce jour anniversaire, Mgr Franceschini a invité l'Ospizio et tous les présents à continuer avec une énergie renouvelée la réalisation de la Cité des Roses sans attendre d'être reconnus officiellement, mais en nous préoccupant d'accomplir la volonté de Dieu dans la mission qui nous a été confiée.
L'homélie de Mgr Franceschini vibrait d'enthousiasme, de force et d'amour.
Une profonde émotion se lisait sur les visages et une immense joie a envahi et illuminé toute la journée |
|  | |  | tancrède Bavard
Inscrit le: 18 Avr 2005 Messages: 49 Pays-Région: Paris
| Posté le: Jeu 12 Mai à 9:45 | |
| Cher Voclin,
Je me permets de recopier un article du monde.
LE MONDE | 07.01.05 |
Ils sont historiens, psychiatres ou hommes d'Eglise et se penchent, avec plus ou moins de scepticisme, sur d'étranges phénomènes : stigmatisation, lévitation...
Joachim Bouflet a un regret : il n'a pas vu les stigmates de Padre Pio. Cet historien du surnaturel sait pourtant ce qu'il doit au capucin italien, puisque sa vocation s'est largement décidée au cours d'un périple estival en Italie, en 1968. Cette année-là, jeune étudiant indécis sur son avenir, il s'est rendu à San Giovanni Rotondo, dans les Pouilles.
Une amie handicapée l'avait chargé de solliciter la bénédiction du fameux Padre, pieux moine stigmatisé dont on parlait tant. Croyant, mais sceptique sur les phénomènes surnaturels, Joachim Bouflet assista à la messe mais ne vit pas les trous dans les mains de Padre Pio. "C'était un mois avant sa mort, se souvient-il. A cette époque, les stigmates n'étaient plus visibles."
Le jeune Français eut cependant la possibilité de s'entretenir quelques minutes avec le religieux. Il l'interrogea sur la véracité de récentes apparitions mariales, à San Damiano, près de Plaisance (nord-ouest). Une paysanne, Rosa Quattrini, dite "Mamma Rosa", prétendait voir la Madone apparaître sur le poirier de son jardin. "Opera diabolica" (œuvre du diable), trancha Padre Pio.
L'étudiant décida d'éclaircir l'affaire. De passage à San Damiano, il rencontra la voyante et fréquenta son entourage puis regagna ses pénates, perplexe. Aujourd'hui, il est convaincu que la paysanne était manipulée. "Je ne mets pas en doute sa bonne foi. Je pense qu'elle se faisait des projections mentales très fortes et qu'elle les prenait pour des visions surnaturelles."
Depuis cette époque, ce grand gaillard barbu, aux allures de moine débonnaire, vit dans la familiarité avec les phénomènes surnaturels. Il est même devenu consultant auprès des postulateurs chargés de présenter au Vatican les dossiers des candidats à la sainteté. Stigmatisation, lévitation, odeurs de sainteté qui émanent d'un corps, déplacement d'objets par télékinésie... Plus rien ne l'étonne.
Ils sont quelques-uns à travailler régulièrement, dans l'Eglise catholique, sur ces manifestations qui heurtent le sens commun et que l'institution ecclésiale classe pudiquement sous le vocable générique de "phénomènes mystiques". Joachim Bouflet, lui, a acquis une solide réputation de briseur d'icônes en publiant une enquête mettant en doute la réalité des apparitions mariales à Medjugorje, en Herzégovine. Son livre, intitulé Medjugorje ou la fabrication du surnaturel (Editions Salvator, 1999), lui a valu de se fâcher avec l'abbé René Laurentin, spécialiste des apparitions mariales et défenseur de la "Gospa", la Vierge yougoslave.
Dans Faussaires de Dieu (Presses de la Renaissance, 2000), M. Bouflet a également dénoncé les escrocs ou les fous abusant de la crédulité des fidèles. Il croit malgré tout à la réalité des phénomènes extraordinaires, notamment parce qu'il a longtemps fréquenté une mystique méconnue, qui a vécu dans un bâtiment préfabriqué, à Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine), jusqu'à sa mort, en 1983. "C'était une personne du quart monde, illettrée, se souvient-il. Sa famille était plutôt anticléricale. Je crois que ses frères la tenaient un peu pour une sorcière. Elle vivait seule avec sa mère."
Cette stigmatisée répondait au nom peu courant de Symphorose Chopin. A plusieurs reprises, M. Bouflet a été témoin de phénomènes inexplicables. Il affirme ainsi l'avoir vue s'élever à 30 centimètres du sol. D'autres fois, des lumières rayonnaient autour d'elle. M. Bouflet ne cherche pas à expliquer ou à nier. "On voit, et puis c'est tout... lâche-t-il sobrement. Nous étions plusieurs témoins. Curieusement, nous n'évoquions même pas le sujet en sortant de chez elle. Symphorose était d'une grande discrétion. Si elle apprenait que quelqu'un avait parlé d'elle à l'extérieur, elle refusait de le recevoir à nouveau. Il m'est arrivé de l'interroger sur ces phénomènes, une ou deux fois. Elle m'a répondu que ce n'était pas l'essentiel dans la vie."
La réputation de Symphorose Chopin devait pourtant se répandre dans certains cercles conservateurs. Henri d'Orléans, comte de Paris, prétendant au trône de France, entendit parler d'elle. Il souhaita la questionner au sujet de son avenir politique. Avait-elle un don de prédiction ? Toujours est-il qu'elle lui fit cette réponse républicaine : "Jamais vous ne régnerez, ni aucun de vos descendants. Dieu a sur la France d'autres desseins, car s'il n'oublie pas le passé, il ne veut pas que nous en soyons esclaves pour construire l'avenir." L'historien confesse qu'il existe "une forte charge pathologique" chez bon nombre de mystiques autour desquels se manifestent des phénomènes extraordinaires. C'est le cas, selon lui, de Marthe Robin, morte en 1981. Cette fille de paysans drômois a vécu plus de cinquante ans paralysée dans son lit, ne mangeant presque rien. Chaque semaine, du jeudi au vendredi, elle revivait la passion du Christ, avec plaies, traces de coups, sueur de sang. "Marthe Robin était une grande malade qui a en quelque sorte "surnaturalisé" sa maladie, raconte M. Bouflet. Elle avait une pathologie effroyable. Grabataire, aveugle, les jambes repliées, ramenées sous le torse..."
Le Père Bernard Peyrous est le postulateur de la cause de béatification de Marthe Robin. Ce prêtre à col romain, historien de la spiritualité et membre de la communauté charismatique de l'Emmanuel, a connu la stigmatisée de Châteauneuf-de-Galaure. "Je suis persuadé que ces phénomènes mystiques n'étaient pas liés à sa maladie, avance-t-il. Pour autant, je n'exclus pas qu'ils aient été "colorés" par elle." Le Père Peyrous préfère mettre en avant le rayonnement de Marthe Robin. Pendant cinquante ans, 103 000 personnes se sont succédé dans sa chambre obscure pour recevoir un conseil, une orientation pour leur vie.
Le docteur Philippe Wallon, psychiatre et auteur de nombreux ouvrages sur le paranormal, dont un "Que sais-je ?", fournit une explication médicale à la stigmatisation. "Le phénomène de la dermographie hystérique est connu. Quand on passe la main dans le dos du malade, son épiderme est tellement sensible qu'il se met à saigner. La stigmatisation n'est rien d'autre qu'une exacerbation des réactions physiologiques."
D'autres faits semblent défier la raison. La religieuse de l'ordre des augustines hospitalières Yvonne Beauvais, du couvent de Malestroit (Morbihan), est un cas exceptionnel, "une encyclopédie", plaisante Joachim Bouflet avant de préciser : "Je ne connais pas un phénomène mystique qu'elle n'ait pas eu !" Fabuleux destin que celui de cette femme corpulente, entrée en religion en 1925, devenue supérieure de son couvent dès 1935. Organisatrice hors pair, elle réforme les statuts de son ordre, agrandit les murs du couvent, y installe une clinique moderne. Pendant la guerre, sa communauté abrite des résistants, des parachutistes alliés, tout en soignant des soldats allemands blessés. Les faits de résistance de celle qu'on appelle Mère Yvonne-Aimée lui vaudront six médailles, dont la croix de guerre et la King's Medal anglaise. Le 22 juillet 1945, le général de Gaulle lui remet la Légion d'honneur en disant : "Ma Révérende Mère, je suis au courant de votre magnifique conduite."
Le général ignorait qu'à en croire ceux qui la côtoyaient, cette femme d'action produisait une véritable débauche de surnaturel. Stigmatisation, prémonitions, xénoglossie (le fait de parler des langues étrangères qu'on n'a pas apprises), mais aussi apparitions inexplicables de fleurs et d'objets divers qui semblaient sortir de sa bouche ou de son cœur. Rien ne lui a été épargné. Au point qu'elle fut accusée de supercherie par quelques prêtres...
Sa spécialité était paraît-il de "biloquer", c'est-à-dire de se trouver simultanément en deux lieux à la fois. Des faits incroyables mais attestés, semble-t-il, par des témoins. Au hasard des dates : le 21 juillet 1927, la religieuse est dans la cuisine du couvent, en train de remuer une crème sur le feu. Brusquement, elle semble absente, l'esprit ailleurs. Deux religieuses qui assistent à ce changement de physionomie décident d'en avoir le cœur net. L'une reste à surveiller que Mère Yvonne-Aimée ne bouge pas de sa cuisine. L'autre va voir dans sa chambre, où elle la trouve assise à sa table, en train d'écrire une lettre. "Il y a un fait irréfutable dans la vie de Mère Yvonne-Aimée, rappelle Joachim Bouflet. Elle est arrêtée par la Gestapo en février 1943 au cours d'un séjour à Paris, et enfermée à la prison du Cherche-Midi. Or on la retrouve quelques jours plus tard dans la maison de son ordre, à Paris, inexplicablement libérée..." Elle-même est incapable d'expliquer comment elle est sortie de prison.
Dans un ouvrage co-écrit avec le docteur Patrick Mahéo (Bilocations de Mère Yvonne-Aimée, Ed. François-Xavier de Guibert), l'abbé Laurentin répertorie 150 événements de ce genre chez la religieuse bretonne, dont une trentaine attestés, d'après lui, par des témoins.
Pareil cas n'ébranle pas le docteur Wallon : "La bilocation n'est qu'un aspect extrême d'un phénomène bien connu qu'on appelle le dédoublement. Cela va du sentiment éprouvé par les gens qui ne sont "pas bien dans leurs pompes" jusqu'à des rêves de vol pendant le sommeil. Nous avons des témoignages de "sortie du corps", par exemple chez les yogis. La bilocation n'est qu'un cas limite et extrêmement rare."
Mais comment rendre compte rationnellement d'un phénomène qui défie les lois de la physique ? M. Wallon fait appel à la notion - pour le moins complexe - de " corps spirituel". Ainsi, selon lui, le double pourrait être défini comme "une faculté psychique". Les personnes en état de bilocation ne se déplaceraient pas physiquement, mais projetteraient à l'extérieur "un corps subtil ou spirituel". Celui-ci, en tant que tel, n'a pas de localisation géographique, "il se situe en dehors de la matière. Or le temps et l'espace sont des catégories de la matière". Le psychiatre estime qu'on ne peut donner des "explications"de ces phénomènes, simplement des "interprétations". "Il y a un "trou" dans la physique qui permet le paranormal. Ce qu'on peut avancer, c'est que les théories actuelles ne sont pas opératoires. Les mystiques ont accès à des capacités de l'esprit qui nous sont inconnues."
Cette avalanche de merveilleux n'a pas du tout aidé Mère Yvonne-Aimée, morte en 1951, à accéder plus vite aux honneurs des autels. Au contraire. La congrégation romaine du Saint-Office a stoppé son procès de canonisation, par un décret du 1er juin 1960. Par la même occasion, il a interdit toute publication sur son cas, décision qui n'a été levée partiellement qu'en 1989. "L'Eglise cherche à avoir des saints sages. Elle ne veut pas de saints trop voyants", constate M. Wallon. En bon connaisseur des procédures vaticanes, le Père Peyrous confirme : "Quand on veut présenter une cause à Rome, il vaut mieux ne pas insister sur les phénomènes mystiques. L'essentiel est "l'héroïcité des vertus", c'est-à-dire le fait d'avoir pratiqué les vertus chrétiennes à un degré éminent."
Au cours du XXe siècle, le Vatican s'est montré très réticent à l'égard des phénomènes surnaturels, notamment sous l'influence du docteur Agostino Gemelli. Ce médecin devenu franciscain, ami du pape Pie XI, admirait les travaux de Charcot sur l'hystérie. Après avoir visité le couvent de Padre Pio, en 1920, il fit à Rome un rapport très défavorable. Le capucin italien fut tout de même béatifié en 2002.
Tout en croyant au paranormal, le Père Peyrous met en garde contre la tentation de voir du surnaturel partout. "Saint Jean de la Croix disait : "Sur 100 phénomènes surnaturels, 99 sont faux, et celui qui reste est mal interprété." Il est normal que l'Eglise catholique mette un filtre. Elle possède ses critères de discernement, toujours les mêmes. Les révélations sont-elles conformes à la doctrine chrétienne ? Leur contenu est-il moral et de bon sens ? La personne est-elle sincère ? L'atmosphère incite-t-elle à la paix et à la joie ?"
Il est un point sur lequel les spécialistes sont unanimes : ces prodiges ne sont pas propres au christianisme. On les rencontre dans d'autres religions. "Le paranormal ne se confond pas avec le spirituel, qui est le monde de Dieu", insiste M. Peyrous.
Xavier Ternisien
• ARTICLE PARU DANS L'EDITION DU 08.01.05
Dans son dernier livre (la vierge d'Egypte éd le jardin des livres) le père François Brune reprend également ce qu'aurait dit Padre Pio (opera diabolica). Il donne un avis mitigé sur les apparitions de san damiano et reproche la mise en avant de Mama Rosa.
Honnêtement il est difficile d'avoir un avis ferme sur la question.
A toutes fins utiles je rappelle que le Saint curé d'Ars avait d'abord émis un avis négatif sur les apparitions de la Salette avant de changer d'avis. [/u] |
|  | |  | Voclin Rang: Administrateur

Inscrit le: 17 Avr 2005 Messages: 118 Pays-Région: Belgique
| Posté le: Jeu 12 Mai à 21:45 | |
| Cher Tancrède,
l'article dont tu nous fait part me parait pas être un article digne de foi mais plutôt un article dans le but de confirmer des dires de scientifiques sur leurs visions.
Aussi si tu as bien lu tu as pu voir dans les écrits que j'ai mis en ligne ce qu'en pensait réellement Padre Pio, et là nous avons une conversation entre un prêtre et Padre Pio.
Concernant le Père Brune, que je connais,... J'ai lu de nombreux de ces livres. Il a fait un travail formidable sur la Vierge de Guadalupe et le linceul de Turin. Mais concernant les apparitions il est à côté de la plaque. De ce fait il ne cesse d'essayer de convaincre que Medjugorje est diabolique et il se base sur les écrits de l'évêque du lieu.
D'autre part, il vit un peu en apparté de l'Eglise, à savoir que sa grande passion est la communication avec l'au-delà à travers la radio et la télévision et autres... Il cherche par de nombreux moyens à rentrer en contacts avec des personnes décédées... Malgré l'avis négatif de l'Eglise et il tente de convaincre tout un chacun.
En bref, concernant les apparitions, si il est contre, la moindre parole reprise qui lui fournira un indice il l'utilisera, si faible en sois l'historicité !!!
Donc, avant d'aborder les écrits du Père Brune méfiance... De même, sur les sujets d'apparitions, attention à ce qu'on lit. La Sainte Vierge mettait en garde à La Salette: "De mauvais livres abonderont sur la terre"...
Il n'y a aucun doute sur la véracité des apparitions de San Damiano. Pour rappel relire les écrits et témoignage mis sur ce forum, ils sont clairs et ce sont des témoins fiables de par leur vies, leur positions et leur honnêteté.
Je rappel qu'il faut faire attention dans les recherches que l'on fait et il faut vérifier, comparer, connaître l'endroit ! Et faire attention quand l'on sait que ce que l'on écrit peut être visible par beaucoup et donc provoquer aussi des réactions auxquels on ne s'attend pas.
Union de prières |
|  | |  | Antoine1 Langue pendue

Inscrit le: 18 Avr 2005 Messages: 105 Pays-Région: Grenoble
| Posté le: Jeu 12 Mai à 22:33 | |
| ... De plus, c'est quand même la prière qui prime en ce lieu (3 rosaires dans la journée!), non pas l'extraordinaire, du moins, c'est ce que j'ai pu constater il y a deux ans lors de mon dernier pèlerinage.
En dehors d'un étrange sentiment de paix et de joie très particulier qu'on ressent là bas, dû sans nul doute à la présence réelle de la Sainte Vierge, il me semble que les phénomènes qui pourraient susciter de la curiosité tels que photos miraculeuses etc... se sont quelque peu estompés avec les années et malgré tout, les pélerins sont encore très nombreux.
C'est un signe de foi qui ne trompe pas et qui devrait, à mon sens, retenir toute l'attention des autorités ecclésiastiques.
Union de prières
"Antoine" |
|  | |  | JR Nouveau
Inscrit le: 18 Avr 2005 Messages: 18
| Posté le: Ven 13 Mai à 10:48 | |
| Cela me rappelle un propos très provocateur (envers ceux qui sont du monde) et très beau du Saint Père Jean-Paul 2 : " L'amour , c'est ce qui reste quand l'émotion est partie." |
|  | |  | tancrède Bavard
Inscrit le: 18 Avr 2005 Messages: 49 Pays-Région: Paris
| Posté le: Ven 13 Mai à 12:43 | |
|
Je fais un piètre avocato pro fidei.
Sans doute que pour faire un bon avocat du diable il ne faut pas croire soi-même aux apparitions !
A la vue de tous les témoignages et de quelques lectures: le cas de San Damiano me semble à mettre dans les avis favorables en attendant une juste reconnaissance de L'Eglise.
Qu'en pensez-vous ?
En union de prière |
|  | |  | Arnaud Dumouch Échangeur

Inscrit le: 17 Avr 2005 Messages: 170 Pays-Région: Belgique
| Posté le: Ven 13 Mai à 18:56 | |
| Cher Tancrède, J'ai pour ma part un avis personnel très favoravble à San Damiano.
Cependant, pour terminer notre discernement de manière très honnête, que savez-vous de ceux qui nient son origine divine? Quels sont leurs arguments? _________________ Arnaud |
|  | |  | Antoine1 Langue pendue

Inscrit le: 18 Avr 2005 Messages: 105 Pays-Région: Grenoble
| Posté le: Ven 13 Mai à 22:36 | |
| Bonsoir à tous,
Juste une petite chose sur San Damiano qui semble à première vue anecdotique, mais en fait qui me paraît très importante, non seulement pour San Damiano, mais pour les apparitions en général:
J'ai connu une personne qui avait pris des dizaines de photos miraculeuses à San Damiano. Sur le développement de l'une de ces photos , devant la grille du "jardin de paradis", on pouvait nettement y voir un vilain serpent enroulé alors qu'au moment où cette personne avait pris la photo, bien entendu, il n'y avait pas de serpent, sinon les gens auraient tous été effrayés.
Explication : La Sainte Vierge avait promis un jour que le Démon n'entrerait jamais à l'intérieur même de l'"enclos des apparitions" mais ce n'est pas pour autant qu'il ne pourrait pas venir se mêler de ce qui se passe à San Damiano pour semer la zizanie et la confusion. C'est même probablement un signe d'authenticité parce que quand le Démon n'est pas inquiété, il n'a aucune raison de se manifester. Ce fait est bien connu dans la vie des grands mystiques comme le curé d'Ars ou Marthe Robin et pourquoi pas aussi, par exemple à Dozulé où 3 des apparitions sur les 50 ne seraient pas du Ciel?
Voilà, je tenais à faire cette remarque pour dire qu'il ne faut pas grossir à la loupe certains détails qui pourraient donner lieu, à priori, à un avis négatif au sujet d'apparitions ou révélation privées. Le discernement implique aussi de voir les choses dans leur ensemble et avec un certain recul du temps pour pouvoir en apprécier tous les fruits.
En union de prières
"Antoine" |
|  | |  | Josée Langue pendue

Inscrit le: 22 Mai 2005 Messages: 95 Pays-Région: Ontario
| Posté le: Jeu 30 Juin à 3:51 | |
| Giuseppe et Rosa eurent trois enfants Giacomina en 1938, Paolo en 1943 et PierGiorgio en 1952. Chaque naissance nécessita une césarienne. Lors de la troisième grossesse, le médecin conseilla fortement un avortement thérapeutique. Rosa refusa catégoriquement, affirmant : "Cet enfant, c'est Dieu qui me l'a donné !" Ce troisième accouchement eut lieu dans des conditions particulièrement difficiles et la santé de Rosa s'aggrava progressivement. Dès lors, Rosa fit des aller et retour de son domicile à l'hôpital et de l'hôpital à son domicile. Le 24 Septembre 1961, elle est rentrée de l'hôpital pour mourir chez elle lorsque, le 29 septembre, en la fête de saint Michel archange, une mystérieuse dame lui rendit visite...
Peu avant midi, le 29 Septembre, une jeune femme inconnue vint donc frapper à la porte. Tante Adèle qui vivait avec la famille, alla ouvrir. La femme, très belle, portait le costume des paysannes de la région. Elle avait sur la tête un foulard bleu ciel. La visiteuse venait quêter cinq cents lires pour les oeuvres de Padre Pio. Tante Adèle lui rétorqua que entre eux tous ils ne possédaient que mille lires, lesquelles avaient d'ailleurs été empruntées. La visiteuse se tourna vers Rosa qui était alitée au fond de la pièce -As-tu foi en Padre Pio ? lui demanda-t-elle - Oui, répondit Rosa, j'ai grande confiance en lui. Je le prie déjà depuis un certain temps, mais je ne suis pas encore guérie. - Si tu as confiance en Padre Pio, il te fera guérir. A ce moment-là, midi a sonné et la dame lui dit - Récitons l'Angélus ! Puis s'approchant de Rosa, elle ajouta: -Allons, lève-toi ! - Je ne peux pas me lever, j'ai de trop fortes douleurs. - Donne-moi la main! Lève-toi - Je ne peux pas. - Donne-moi encore l'autre main! Alors Rosa se leva et ensemble elles récitèrent l'Angélus. Après l'Angélus, la dame ajouta: - Maintenant, disons cinq Pater, Ave et Gloria aux intentions de Padre Pio, en l'honneur des cinq plaies de Notre-Seigneur. Pendant ce temps, la dame toucha les plaies de Rosa qui se fermèrent instantanément. - Tu te rendras maintenant chez Padre Pio. - Je n'ai ni argent, ni vêtements, objecta Rosa. - Tu auras ce qu'il faut. Descendant de la chambre à l'étage, tante Adèle a alors donné les 500 lires à la dame. Elle les a prises, l'a beaucoup remerciée et lui a dit avant de sortir: - Ta nièce a grande confiance en Padre Pio, mais toi pas assez. Tante Adèle, voyant Rosa près de l'évier et qui commençait à laver la vaisselle s'exclama: - Mais qu'est-ce que tu fais ici, Rosa ? C'est moi qui lave la vaisselle, pas toi ! Rosa lui sauta alors au cou et lui dit en l'embrassant: «Mais, tante, je suis guérie». - C'est la Madone qui est venue en personne, j'aurais du m'en douter, conclue avec des regrets Tante Adèle.
Pendant ce temps, Giuseppe, la mari de Rosa était allé cueillir des châtaignes pour assurer aux siens le moyen d'assouvir leur faim, car il devait entrer à l'hôpital le lendemain pour être opéré d'une hernie.
A son retour, quelle ne fut pas sa surprise de constater que son épouse était réellement guérie. Une vie nouvelle va commencer, pensa-t-il...
Selon les témoignages d'habitants du village, Rosa Quattrini reprit aussitôt une vie tout à fait normale et se rendait chaque jour à l'église.
Son mari Giuseppe, ayant trouvé un nouveau lieu d'habitation ainsi que l'avait promis la mystérieuse visiteuse, mais entrant, le lendemain, à l'hôpital, ce fut Rosa elle-même, avec sa tante qui assura le déménagement des meubles et des affaires en charrette à bras, jusqu'à une distance d'un bon kilomètre.
Quelques mois plus tard, en mai 1962, Rosa se rendit avec un pèlerinage diocésain placé sous la conduite spirituelle de son curé, Don Edgardo Pellacani, à San Giovanni Rotondo.
Le matin, tandis qu'elle récitait le chapelet sur le parvis de l'église à San Giovanni, elle s'entendit soudain appeler: "Rosa, Rosa !" Elle se retourna et vit avec surprise la Dame... - Tu me reconnais ? - Oui, répond Rosa, vous êtes la Dame qui m'avez apporté la guérison. - Je suis la Mère de Consolation, la Mère des affligés. Dis-le donc à San Damiano, et au professeur qui n'a pas voulu croire à ta guérison. Après la messe, nous nous trouverons près de la sainte table et je t'accompagnerai chez Padre Pio. (Biographie de Padre Pio)
Ainsi fut fait. Dès qu'elles furent auprès de Padre Pio, la Vierge disparut sans laisser de trace. Sans s'émouvoir d'une telle intervention et d'un tel départ, Padre Pio reçut Mamma Rosa et lui enjoignit d'aller assister les malades, spirituellement surtout, durant deux ans.
On imagine la perplexité de Rosa, elle qui n'avait jamais travaillé chez les autres... Elle raconte elle-même cette période :"J'entendais une voix intérieure qui me disait où je devais me rendre : c'était toujours chez des malades proches de la mort. Pendant ces années, je suis allée très souvent chez Padre Pio, emmenant des malades. Lorsque ma tante a contracté une pneumonie, je suis retournée le voir. Partis le 22 septembre nous y sommes restés jusqu'au 26. Je me suis confessée au Père. 11 m'a dit de ne plus quitter notre maison, de prier devant la petite chapelle de saint Michel, afin qu'il m'illumine, me guide, m'assiste et me défende, car il m'adviendra un grand événement...» «Prépare-toi par la prière et le sacrifice... , m'a-t-il dit. Saint Michel et notre Maman céleste te seront toujours proches, et moi aussi. »
tiré du site : http://apotres.amour.free.fr/page7/sandamiano.htm |
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